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MON RECIT DE VOYAGE AU BOTSWANA

J’ai eu la chance de réaliser l’un de mes rêves il y a quelques mois : découvrir les Chutes Victoria et le Botswana !

Les chutes, mythiques, me permettaient de partir sur les traces de David Livingstone. Le Botswana quant à lui m’évoquait une terre encore sauvage, royaume animal préservé de la main de l’homme.

Je partais avec de grandes attentes, persuadée que le voyage de ma vie m’attendait… et je n’ai pas été déçue !

Depuis l’avion en arrivant à Victoria Falls, au Zimbabwe, j’aperçois un nuage de brume au loin. Il s’agit de « Mosi-oa-Tunya », nom local donné aux Chutes. En cette saison (avril), le débit est à son maximum : c’est impressionnant mais c’est aussi une véritable douche, je ne verrai donc pas grand-chose lors de ma visite du parc à pied.

Le lendemain, départ pour le parc Chobe, au Botswana, à seulement 2 heures de route. Le parc est réputé pour sa concentration d’éléphants et ils étaient effectivement au rendez-vous ! Tout comme les lionnes, les girafes, les impalas, les buffles, les singes… les safaris en 4x4 ouvert sont un régal pour les yeux ! Les animaux sont souvent à seulement un mètre du véhicule et continuent de vaquer à leurs occupations dans une totale (mais rassurante) indifférence à notre égard. En fin d’après-midi, un orage éclate. Le safari est écourté mais le coucher de soleil sur les plaines namibiennes de l’autre côté du fleuve Chobe est d’une beauté sans nom.

Deux jours plus tard, je m’envole en avion-taxi pour la communauté de Khwaï, une réserve privée à la lisière du parc de Moremi et du Delta de l’Okavango. Les camps sont implantés en pleine nature, il n’y pas de barrière pour se protéger de la faune et les rangers vous raccompagnent à votre tente dès la nuit tombée. Ma tente est sublime et je passe l’après-midi à admirer un éléphant depuis ma petite terrasse.

Pour mon premier safari dans la concession, nous passerons une bonne demi-heure entourée d’une horde d’une centaine d’éléphants. Lorsque certains, même les plus jeunes, font semblant de charger, le rythme cardiaque s’accélère !

Le lendemain un ranger fait son maximum pour réaliser mon vœu le plus cher : voir un léopard. Après plus d’une heure de recherche et une course effrénée en hors-piste, la bête est devant moi ! J’en ai les larmes aux yeux et elle m’accompagnera dans mes rêves cette nuit-là… Tout comme un hippopotame qui a décidé de prendre son dîner devant ma tente et qui m’a réveillé au beau milieu de la nuit !

 

Ce qui m'a le plus plu

 

Au-delà de la beauté de la faune et de la qualité des safaris, j’ai été particulièrement touchée par l’accueil des botswanais dans les camps et les lodges. Il s’agit de toutes petites structures (entre 8 et 12 tentes en général) et l’on s’y sent attendu. Les employés chantent à votre arrivée, connaissent déjà votre nom, vous informent toujours du déroulé de votre journée et sont là pour vous rendre le moindre service. Leur gentillesse et leur professionnalisme nous laissent toujours dans un état de grande sérénité.

On y mange bien aussi (c’est important J) et beaucoup : en plus des repas, les pauses thé/café/gâteaux sont nombreuses !

J’étais également heureuse de partir à cette saison : les animaux sont plus difficiles à observer mais les pluies donnent aux paysages leurs plus belles teintes, les oiseaux sont partout et arborent eux-aussi leurs plus belles couleurs. De plus c’est la saison des naissances, il y a moins de monde dans les lodges et les tarifs sont plus intéressants.

 

Si c'était à refaire ...

La prochaine fois, car il y aura une prochaine fois, je pense que je tenterai l’aventure en saison sèche pour augmenter mes chances en safari. J’aimerais également aller dans le cœur du Delta, dans le Kalahari et dans La région de Makgadigadi et Nxai Pan. Et pourquoi pas essayer un séjour en camp mobile également pour être au plus près de la nature ?

 

Se déplacer

Ce qui rend un voyage au Botswana si agréable c’est qu’on ne s’occupe de rien. La plupart des transferts se font en avion-taxis de 5 à 12 places. Les petites carlingues peuvent en effrayer certains et le mal de l’air n’est pas loin, mais la vue depuis les airs est un vrai bonheur.

 

Se loger

Bayete Guest Lodge, Victoria Falls : un peu excentré dans un quartier résidentiel mais pour une ou deux nuits je trouve ça suffisant. Le jardin est sympa et les chambres, quoique manquant un peu de charme, sont spacieuses.

 

Chobe Bakwena: Un excellent lodge situé en dehors de Kasane, à 20/30 min de l’entrée du parc Chobe. Il est situé au bord du fleuve Chobe donc on mange et on se réveille les yeux posés sur l’eau. Il y a seulement 10 tentes à la décoration charmante. Un coup de cœur.

 

Chobe Elephant Camp : La vue sur le fleuve et la Namibie voisine vaut le détour ! La décoration manque un peu de chaleur par contre.

 

Sango Camp : un petit camp en pleine nature avec un bras de rivière tout proche d’où parviennent les bruits des hippopotames de jour comme de nuit. Le personnel est particulièrement attentionné.

 

Machaba Camp : le plus beau camp de mon séjour, une merveille ! Il a d’ailleurs remporté plusieurs prix. Ambiance coloniale ici avec de grandes tentes aménagées très confortablement (le lit est immense !), bien espacées les unes des autres pour plus d’intimité et une tente commune offrant une vue dégagée sur la nature environnante. La nourriture est délicieuse et la table du dîner dressée sous un arbre, éclairée par des lanternes, ajoute une touche de magie à la fin de la journée. L’adresse classique et chic de Khwai.

 

Mes conseils aux voyageurs 

 

Avoir 100 dollars en liquide à l’arrivée à l’aéroport de Victoria Falls pour régler le visa.

A Victoria Falls, je vous recommande plus que vivement le survol des Chutes en hélicoptère, le seul moyen de se rendre véritablement compte de leur fière allure et un moment fort du voyage.

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