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A la recherche des ours brun

 

Si vous êtes passionné par les animaux sauvages et par la nature vierge et somptueuse, si vous avez envie d’aventure et de découverte, si vous ne craignez pas le froid… La Terre de feu Russe, située sur les rives du Pacifique, est la destination idéale !

La presqu’île du Kamtchatka, c’est une région lointaine et mystérieuse, célèbre pour ses nombreux volcans, ses lacs acides, ses geysers, ses forêts primaires et, bien sûr, pour sa faune exceptionnelle. Tout cela contribue à faire du Kamtchatka, l’un des endroits les plus beaux et les plus inoubliables de notre chère planète.

La péninsule du Kamtchatka est connue à travers le monde pour abriter une forte densité d’ours bruns, maîtres incontestés des lieux. Pour autant, ils ne sont pas les seuls privilégiés à avoir élu domicile en ces terres. Loups, mouflons, rennes, orignaux, renards arctiques… La faible densité de population humaine, la large palette de climats et l’abondance de denrées, rendent le territoire particulièrement accueillant pour nos amis les animaux ! Ainsi, les passionnés de nature brute et sauvage réaliseront leur rêve le plus cher en franchissant les frontières de cette terre reculée, peu foulée, mais ô combien délicieuse. Côtoyer ces animaux légendaires dans leur habitat naturel, est un privilège que peu de destinations sont en mesure d’offrir.

Dans un premier temps, il faut se rendre dans le Parc Naturel du Kamtchatka du Sud. Ce dernier offre un vaste territoire de forêts, dominé par le volcan Khodoutka et sa faune opulente.

Un des 150 lacs situés dans le Parc est le lac Kourile, réputé pour être le plus grand lieu de ponte d’Asie des saumons rouge. Là, à la fin de l’été, on assiste à un spectacle étonnant : l’eau est littéralement en ébullition lorsque pas moins de 3 à 5 millions de saumons du Pacifique viennent s’y reproduire. Cette abondance de poisson frais fait le bonheur des ours bruns, des loutres de rivière et autres renards, secondés par les pygargues de Steller, les pygargues à queue blanche et les aigles royaux.

 

Autre parc qui vaut le détour : le Parc naturel de Nalychevo, situé sur la côte est du Kamtchatka. C’est un site pittoresque parsemé de sources chaudes. Selon la légende, un homme qui s’y plonge aux premiers rayons du soleil gagne beauté, santé et jeunesse éternelle !

Ce parc, de par sa végétation variée, offre un habitat de premier choix à de nombreux oiseaux et autres mammifères. On peut y trouver entre autres le roi de la péninsule, Monsieur l’ours brun. En été, il fréquente les bases touristiques en quête de délicieuses baies : ne soyez donc pas surpris d’apercevoir un dos brun massif dans les arbrisseaux, près de votre logement !

Le survol en hélicoptère, dans l’un des MI-8 hérité de l’armée russe et proche du Super-Puma français, rend l’expérience encore plus excitante. Sous vos yeux ébahis, le spectacle prend forme : les chaînes de volcans, les vallées de geysers, la taïga enflammée de couleurs extraordinaires… Des paysages uniques et inoubliables se dessinent en contrebas.

Pour ceux qui, plutôt que de conquérir le ciel du Kamtchatka, préféreraient s’aventurer dans les eaux fraîches de la péninsule, il existe une autre possibilité de voir un « medved » (rus. - un ours). On vous propose en effet de descendre la rivière Bystraya, située dans la partie centrale de la presqu’île. Cette option est accessible à tous puisqu’il ne s’agit pas de rafting à proprement parler, mais plutôt d’une descente paisible rythmée de temps à autre par quelques accélérations. Pendant la descente, vous aurez l’occasion d’admirer la nature magnifique du Kamtchatka, en particulier les petites clairières d’iris et de bouleaux qui se succèdent. Arrêtez-vous un instant et profitez de cette nature délicieuse, prenez le temps de ramasser quelques champignons et autres baies, observez les mouettes et les canards sauvages… De retour sur votre embarcation de fortune, contemplez cet ours brun sur la rive, venu pêcher un saumon frais.

Un voyage au Kamtchatka sera l’occasion d’apprendre à vivre en harmonie avec la nature, d’affronter l’immensité et l’inconnu, de rencontrer l’animal sacré de ce territoire méconnu et de rentrer chez soi avec l’impression d’avoir laissé une partie de son cœur au nord-est de la Russie…

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