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Tour du monde des Merveilles !

 

Globe-trotteur dans l’âme, le voyage est une véritable passion ? Embarquez pour un tour du monde des 7 merveilles.

Parce que les merveilles du monde antique ont aujourd’hui toutes disparu, à l’exception de la Pyramide de Khéops en Égypte, de nouvelles ont été soumises à un vote en 2007, via internet, sous l’impulsion de Bernard Weber. Une initiative purement marketing mais qui met en valeur un patrimoine exceptionnel, qui vaut très largement le déplacement. Une partie des bénéfices générés par ce vote doit être employée à la restauration de monuments emblématiques.

 

Une agence de voyages parisienne, spécialisée dans les tours du monde, propose l’itinéraire parfait pour aller à la découverte de ces bijoux d’architecture. Connaisseurs du voyage propose un vol « Tour du Monde des Sept Nouvelles Merveilles du Monde », à 4 960 € TTC.

 

PARIS à RIO (Christ Rédempteur) à LIMA à CUZCO (Machu Picchu) à CANCUN (pyramide Chitzen Itza) à LOS ANGELES à PEKIN (la Grande Muraille de Chine) à DELHI (le Taj Mahal à Agra) à AMMAN (Pétra) à ROME (le Colisée) à PARIS

 

Sachez également que vous pouvez vous débrouiller par vous-même en passant par les alliances aériennes « One World », « Star Alliance » et « Sky Team » qui proposent également des billets d’avion tour du monde dont le prix varie en fonction du nombre de miles parcourus. Ce billet permet de faire plusieurs stops, dans des villes desservies par une des compagnies de l’alliance et que vous aurez choisi au préalable, sur une durée d’un an maximum.

 

Tour d’horizon des spots incontournables

 

Le Colisée, en Italie

 

Monument emblématique de la capitale italienne, le Colisée est un vestige situé à proximité du Forum Romain.

Marqué par une riche histoire faite de spectacles et de tragédies, il est aujourd’hui visité par des milliers de personnes venant de tous horizons. Cet amphithéâtre a été construit de 70 à 82 après JC, sous la dynastie de l’empereur Vespasien puis de ses deux fils, Titus et Domitien. Plus grand amphithéâtre jamais construit sous l’Empire romain, il a longtemps servi d’arène de combats d’animaux sauvages ou de gladiateurs, accueillant alors jusqu’à 75 000 personnes. C’est également ici qu’avaient lieu les mises à mort des condamnés.

D’une architecture extraordinaire pour l’époque, le Colisée mesure 155 mètres de large, 187 mètres de long et est haut de 50 mètres. Il n’en reste aujourd’hui qu’une partie à cause de tremblements de terre, de l’usure du temps et de l’utilisation de ses pierres pour construire d’autres monuments, en particulier au Moyen Âge. La basilique Saint Pierre a d’ailleurs été construite, en partie, avec les pierres récupérées des arènes.

Les visites sont possibles avec un guide (prix à voir sur place), un audioguide (+5,50 €) ou même libre (gratuit pour les mois de 6 ans, puis compter 11,50 € pour les 18-25 ans, 16 € au-delà de 25 ans). Votre billet vous donnera accès au Colisée mais également au Palatin et au forum Romain. Attention : le nombre d’entrées est limité à 3 000 visiteurs maximum.

Sur place, privilégiez un hébergement en hypercentre pour profiter au maximum de cette sublime ville, véritable musée à ciel ouvert. Bien que relativement chère, l’hôtellerie est de qualité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La cité troglodyte de Pétra, en Jordanie

 

Bien que la cité eût été fondée dans l’antiquité par les édomites, ce sont les Nabatéens qui révéleront l’incroyable beauté et les multiples qualités de ce site si singulier. La cité troglodyte de Pétra est située sur une vallée en Jordanie et creusée à même la roche, d’où son nom « Pétra » qui signifie « rocher » en grec ancien. Ce lieu mythique fut construit au VIIIe siècle avant JC et devint rapidement un lieu prisé pour le commerce des épices, de la soie, des pierres et de l’encens, en raison de sa situation géographique. Toutefois, victime de séismes et suite à la modification des routes marchandes, la cité est progressivement abandonnée jusqu’à se faire oublier. C’est seulement au XIXe siècle, en 1 812 plus exactement, qu’elle sera « redécouverte » par un voyageur suisse aussi averti qu’ingénieux, Jean Louis Burckhardt.

Inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985, puis déclarée parc national archéologique, ce lieu de toute beauté, empreint de mystère, inspira de nombreux artistes dont Hergé qui y fit référence dans l’une de ses célèbres « Aventures de Tintin » : Coke en Stock.

 

Il est préférable de prendre deux jours pour visiter la cité et ainsi découvrir ses temples et sa nécropole. Le Siq, entouré de falaises hautes de 100 mètres, est la voie d’accès principale pour rejoindre Petra. On y découvre, sculptées dans la roche, des canalisations imaginées par les Nabatéens afin de récupérer les eaux de pluie. À l’issue de ce parcours, la fin du Siq dévoile enfin le plus célèbre trésor de la cité, Khazneh. De nombreuses tombes, aux allures de temples, ainsi que des fontaines, un théâtre, la Tour byzantine ou encore le Palais Royal, font le bonheur des voyageurs passionnés. Vous terminerez par le monument le mieux conservé, le monastère El Deir, depuis lequel on jouit d’une vue à couper le souffle.

Le Taj Mahal, en Inde

 

Véritable symbole de l’Inde, le Taj Mahal est un bijou de marbre blanc indien représentatif de l’art musulman. Situé au cœur d’un immense jardin moghol dans la ville d’Agra, au nord de l’Inde, ce mausolée fut édifié en mémoire de Mumtaz Mahal, l’épouse de l’empereur moghol Shah Jahan, qui voulut ainsi rendre un hommage à la hauteur de son amour pour sa défunte épouse.

Sa construction fut achevée en 1648, après que 16 années de travaux eurent été nécessaires.

Le Taj Mahal fait montre de nombreuses innovations architecturales et divers trompe-l’œil pour accentuer son impression de grandeur. Construit à partir d’une matière noble, le marbre, le monument est orné de pierres précieuses et semi-précieuses, ce qui accentue encore son caractère somptueux. Son architecture alternant arcs et coupoles, concaves et connexes, ombres et lumières, pleins et vides, lui confère une originalité et un esthétisme irréprochable.

Sa visite vous coûtera environ 17 euros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Grande Muraille, en Chine

 

Qui n’a jamais entendu parler de la Grande Muraille de Chine ? Ce mur colossal s’étend d’est en ouest, depuis Shanhaiguan, dans la province du Hebei, à Jiayuguan, dans la province orientale du Gansu.

On mesure le mur construit par l’Homme à environ 6 200 kilomètres de long, mais la Grande Muraille dépasse en réalité les 20 000 kilomètres si l’on y ajoute les murs naturels tels que les montagnes, fossés, rivières et lacs.

Née d’une stratégie militaire pour contrer et se protéger des invasions du Nord, la Grande Muraille fut édifiée au fil des siècles, depuis 220 avant JC et jusqu’à la dynastie des Ming, c’est-à-dire jusqu’au XIIe siècle. Ainsi, on peut la voir comme une frise chronologique, témoignant de l’évolution des techniques et des matériaux de construction. Elle est également un parfait exemple de la complémentarité des hommes qui, au fil des siècles et avec des moyens totalement différents, parvinrent à mettre en œuvre l’un des plus extraordinaires symboles de la Chine moderne, devenu aujourd’hui une curiosité touristique de premier plan.

Grâce à un travail de protection et de conservation exemplaire, la Grande Muraille est un site particulièrement agréable à visiter.

Cette merveille, classée en 1987 au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un symbole d’histoire, de stratégie et d’architecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La cité archéologique de Chichén Itzá, au Mexique

Autre merveille classée au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO en 1988, sur le continent américain cette fois-ci, la cité archéologique de Chichen Itzà fut construite par les Mayas dans la péninsule du Yucatán. Ce lieu religieux a été découvert en 1 862 et on ignore encore sa date exacte de construction. La cité est composée de plusieurs monuments dont le plus emblématique est la pyramide de Kukulkán, aussi appelée « El Castillo », un édifice incroyable construit en l’honneur de Kukulkàn, la divinité du serpent à plume dans la religion maya, Dieu de la réincarnation et de la résurrection. Bien que de taille modeste (55 mètres de large, 30 mètres de haut), l’architecture singulière de ce monument précolombien est tout à fait remarquable et d’une grande subtilité, en particulier la représentation de l’arrivée du serpent à plume sur le pan ouest de l’escalier nord, lors des équinoxes.

On y retrouve également le vaste temple des Guerriers et ses milles colonnes, le grand terrain de jeu de balle des Mayas, loisirs de l’époque, le cénote sacré où l’or et les pierres sacrées étaient jetés, et l’observatoire aussi appelé « El Caracol ».

Ce site nous apprend beaucoup sur les connaissances mathématiques, astronomiques, astrologiques et calendaires des Mayas, très en avance sur leur temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Machu Picchu, au Pérou

 

Perchée sur un promontoire rocheux au beau milieu d’une forêt tropicale, la cité perdue se dresse à 2 438 mètres d’altitude, entre les monts Machu Picchu et Huayna Picchu, sur le versant oriental des Andes centrales. Le cadre naturel fait de pics, de vallées et de pentes montagneuses est, tout simplement, splendide. L’extraordinaire beauté des lieux, renforcée par une faune et une flore abondantes, fait de ce site l’attraction touristique la plus importante du pays. Chaque année, ce ne sont pas moins de 800 000 voyageurs qui se pressent pour découvrir l’un des joyaux de l’architecture Inca.

 

Selon les scientifiques, cette ancienne cité daterait du XVe siècle et fut construite sous le règne de l’empereur Pachacutec, alors que la civilisation Inca était à son apogée. De nombreux mystères planent encore sur le lieu, ce qui le rend d’autant plus « enchanteur».

 

Cette cité se divise en deux parties distinctes : une partie agricole au sud, composée de terrasses, qui forment de grands escaliers à flanc de montagne et dont l’exposition permettait une culture abondante. L’architecture même de ces terrasses, associée à des matériaux judicieusement choisis, constituait un système d’irrigation innovant.

La partie nord quant à elle est urbaine : les vestiges retrouvés ont permis de révéler son caractère « résidentiel ».

 

On accède au site par des chemins de randonnées dont le principal, le chemin de l’Inca, est exclusivement réservé aux clients des agences de voyages.

On y accède également en bus depuis le village le plus proche, Aguas Calientes, que l’on rejoint en empruntant la ligne ferroviaire au départ d’Ollantaytambo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Christ Rédempteur, au Brésil

 

Lorsqu’on vous parle du Brésil, ce sont très certainement les images de Copacabana, du carnaval ou encore des chutes d’Iguaçu qui vous viennent à l’esprit ? En effet, le pays regorge de richesses tant naturelles que culturelles, qui contribuent à la rendre pour le moins… Incontournable !

 

On termine donc ce tour des merveilles par l’un des joyaux brésiliens, le célèbre Christ Rédempteur qui surplombe la baie de Rio de Janeiro, symbole d’un christianisme omniprésent dans le pays.

La statue se tient au sommet du Mont Corcovado, à 710 mètres d’altitude, au cœur du parc national de la forêt de Tijuca, la plus grande forêt urbaine du monde.

Il vous faudra gravir 220 marches pour parvenir au pied du géant sacré, bien qu’un escalator soit en service depuis 2003.

 

Fruit de neuf années de collaboration étroite entre deux sculpteurs (roumain et français) et deux ingénieurs (brésilien et français), la statue fut financée par les dons de la communauté chrétienne brésilienne et inaugurée à l’occasion du centenaire de l’indépendance du Brésil, en 1931.

D’une hauteur de 38 mètres (dont 8 pour le piédestal), ses dimensions impressionnantes en font l’une des plus grandes statues du monde. Sachez qu’il est possible de monter sur la colline Corcovado pour profiter d’une vue incroyable à 360° sur toute la ville, mais pas au sommet de ce Christ qui vous ouvre ses bras en signe d’amour infini.

On accède au Christ depuis les quartiers d’Ipanema ou de Copacabana en prenant le bus n° 584. En suite, depuis la gare de Cosme Velho, on embarque à bord d’un petit train électrique rouge, le fameux train à crémaillère. L’ascension du Mont fait partie intégrante de l’expérience, un bon moment en perspective !

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