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 J'ai réalisé mon rêve de découvrir l'Islande à l'été 1999. J'ai choisi de louer une voiture pour une semaine afin de découvrir le sud du pays. Je précise qu'une seule route principale dans toute l'Islande, la route n°1, fait le tour de l'île sur une distance d'environ 1400 km. Elle est bitumée sur la quasi totalité du parcours.

 

 Un séjour d'une semaine ne permet pas de découvrir toutes les facettes du pays mais permet de se faire une idée de la beauté des paysages islandais. Pour profiter vraiment du voyage, il est préférable, je pense, de se concentrer sur une partie du pays. Vous pouvez par exemple rester à Reykjavik et rayonner autour ou, c'est le mieux, visiter la partie nord ou sud du pays. En ce qui me concerne j'ai donc choisi le sud !

 

 J'ai privilégié l'option location de voiture 4X4. Les pistes islandaises sont autorisées pour tous les véhicules mais certaines pistes, comme celles classées F, ne sont accessibles que par des voitures tout terrain à cause des gués ou des passages vraiment difficiles. Dans ce cas, vous devez louer un 4x4 pour plus de praticité notamment pour visiter l'intérieur du pays. Lorsque l'on s'éloigne des sentiers battus, il n'est pas rare de tomber sur des nids de poule mais qui restent cependant peu profonds. Le problème vient plutôt des cailloux ou des moutons sur la route ! Pour visiter l'Islande la voiture est préférable au bus qui laisse beaucoup moins de liberté et n'est pas forcément plus économique ! Toutefois, pour les personnes qui choisissent le bus, il existe une compagnie, BSI, qui sillonne tout le pays ou des excursions organisées au départ de Reykjavik par la compagnie Reykjavik Excursions.

 

 Sur le plan de l'hébergement, j'ai opté pour le camping (sauf à Reykjavik). Ils sont nombreux en Islande et certains sont même gratuits. La majorité d'entre-eux disposent de douches d'eau chaude naturelle (c'est l'avantage d'être entouré de volcans). L'Islande se trouve au croisement des plaques tectoniques américaines et eurasiennes lui conférant ainsi une place de premier choix pour observer les geysers et autres phénomènes volcaniques ! Les nuits sont fraîches (parfois -5°C en été) et courtes. Un bon duvet et les tapis confortables proposés par les campings permettent de passer d'excellentes nuits.

 

 Me voici donc débarquant un beau jour en cette fin du mois de juillet à l'aéroport de Reykjavik. Après avoir récupéré la voiture louée depuis la France, je prends la route pour Reykjavik distant de 45 km de l'aéroport.

 

 Je file directement à mon hôtel, une guesthouse dénommée SUNNA à proximité de la cathédrale luthérienne Hallgrimskirkja qui se distingue par son architecture résolument moderne en forme de tuyaux d'orgues. C'est l'un des plus grands bâtiments d'Islande et l'un des symboles de Reykjavik. Petite balade sur le port de commerce et de pêche de la capitale islandaise. Autre visite à ne pas manquer, le musée de plein air de Abaersafn à l'est de la ville qui reconstitue la vie telle qu'elle était autrefois avec la vieille mairie, une ferme authentique et typique de la campagne islandaise.

 

 Mon circuit va suivre la route n°1 du sud-ouest au sud-est de l'Islande. Le sud-ouest est principalement constitué de plaines agricoles verdoyantes, de montagnes et des rivières. Avoir passé la nuit à Reykjavík constitue un excellent point de départ, car les sites ne sont pas très loin en voiture.

 

 Réveil matinal vers 5h30 ! En été, le jour se couche tard et se lève de bonne heure ! J'entame donc mon périple par la découverte du Cercle d'Or, un circuit classique qui englobe la visite de 3 sites parmi les plus fréquentés d'Islande dont le parc national de Pingvellir ou Thingvellir, à 50 km à l'Est de Reykjavik, un parc classé par l'UNESCO. Je suis la route 36 et m'arrête près de la rivière Öxará (des parkings sont disséminés partout dans le parc) pour emprunter à pied un sentier qui amène dans une faille et après 20 minutes de marche, devant Öxaráfoss, la première cascade d’une longue série durant mon voyage.

 

 Après une longue balade et des haltes à quelques endroits où il est possible de voir les entrailles de la terre dans la faille, je reprends la route en direction de Geysir. Le cercle d'or comprend aussi, comme je l'expliquais la découverte de Geysir, le célèbre geyser islandais et celle de la splendide cascade de Gulfoss.

 

 En accédant au site de Geysir on découvre tout un champ géothermique avec fumerolles, et marmites de boue bouillonnante. Le sol étant fragile par endroits, il ne faut surtout pas s'éloigner des limites des sentiers. Cet impressionnant geyser jaillit toutes les 5/6 minutes en un panache d'une vingtaine de mètres de haut après avoir formé une boule d'eau qui éclate avant de monter vers le ciel. Un spectacle impressionnant !

 

 Le troisième joyau du site, Gullfoss (à traduire par "chute d’Or") n’est qu'à 9 km de Geysir. En arrivant on ne voit pas tout de suite la cascade mais la remontée des brumes vers le ciel en disent long sur la force de la chute d’eau. Un sentier mène jusqu’au bord de l’eau, juste avant le précipice, ici le vêtement imperméable est indispensable !

 

 Mon conseil : Venir en Islande sans passer par le cercle d’Or revient à visiter Paris sans voir la Tour Eiffel !

 

 

 Ma seconde étape sera Hveragerdi, une jolie petite ville à 40 mn de route à l'est de Reykjavik, au coeur d'un site réputé pour son activité géothermale.

 

 En continuant vers Seljalandsfoss, je découvre et m'approche au plus près d'une magnifique cascade que l'on peut voir depuis la route n°1. C'est l'une des attractions les plus réputées en Islande. A Skogafoss, je m'arrête devant une cascade tout aussi impressionnante et en quittant la route en direction de Seljadalur je profite de me baigner dans une piscine naturelle au coeur de la montagne. Le site s'appelle Seljavallalaug. On y accède depuis la route 1 après 15 minutes de marche.

 

 Depuis Skogafoss, cette nouvelle journée sera consacrée à une randonnée jusqu'au volcan Eyjafjallajökull. Cette calotte glaciaire est toujours en activité. Souvenez-vous en avril 2010, il fut responsable de la perturbation du trafic aérien par la projection d'un panache de cendres dans l'atmosphère.

 

 La quatrième étape de mon voyage fait halte à Dyrholaey. En m'écartant de la route 1 je tombe nez à nez avec d'impressionnantes falaises dominant la mer m'offrant un panorama spectaculaire sur les vagues qui viennent se briser sur des plages de sable noir. On peut admirer au loin des étendues verdoyantes remontant jusqu'aux glaciers et partout autour des colonies d'oiseaux, notamment des macareux.

 

 Je m'arrête ensuite à Vik, une petite ville islandaise pittoresque et l'une des plus jolies plage d'Islande. Attention c'est la dernière ville du sud avant de remonter en direction du sud-est jusqu'à Kirkjubæjarklaustur. Vite un poste d'essence !

 

 A Kirkjubæjarklaustur je m'écarte de la route 1 pour partir à la découverte, d'un superbe canyon à Fjoranrgljufur. Il s'explore facilement à pied.

 

 La journée du lendemain est consacrée à la visite du de Skaftafell, un parc national intégré à celui de Vatnajokull. Cet endroit, voisin d'un glacier est resté étonnamment verdoyant avec une végétation des plus luxuriantes. Je décide de partir en randonnée jusqu'à la cascade Svartifoss à traduire par "chute d'eau noire" en raison des colonnes en basalte qui l'entourent.

 

Ce qui m'a le plus plu 

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Sans hésitation les cascades telles des chevelure de créatures sylvestres venues se coiffer au-dessus des eaux ! N'ayant visité que la partie sud, je ne les aies donc pas toutes vues. L'Islande mérite d'être dénommé le "pays des cascades" ! J'ai aussi beaucoup aimé ce contraste perpétuel entre le feu des volcans et la froideur des glaces boréales qui s'harmonisent dans un mariage des plus réussis. Volcans en ébullition, geysers, glaciers, l'Islande est un perpétuel enchantement !

 

Ce qui m'a le moins plu 

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Les noms quasi-imprononçables de la plupart des localités traversées... mais c'est un détail !

 

Ce que je ferais différemment si c'était à refaire

 

 Le camping c'est bien mais moins confortable qu'un bon lit. Avec des journées bien remplies et fatigantes d'un point de vue physique, le confort d'une chambre chez l'habitant est une formule pas plus chère mais beaucoup plus douillette !